Carl Schmitt, penseur de l'Etat : Genèse d'une doctrine
par Sandrine Baume
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Carl Schmitt, penseur de l'Etat : Genèse d'une doctrine Sandrine Baume pdf english - La doctrine de l’État de Carl Schmitt, souvent délaissée au profit d’autres facettes de son œuvre, constitue pourtant le lieu où s’incarnent ses théories du politique et de la Constitution. Le juriste allemand y consigne les bouleversements institutionnels traversés par l’Allemagne au xxe siècle. En 1914, il pense encore l’État dans sa conformité à la légalité, alors qu’à la chute de l’Empire, il ne considère les organes étatiques que dans leur usage de la décision et leur aptitude à affronter les situations d’exception.Dans une perspective inédite, à partir d’une étude systématique de ses écrits relatifs à l’État, cet ouvrage relie la théologie politique de Schmitt, son anti-individualisme, comme sa définition singulière du politique, à ses propositions de refonte des institutions. La reconstitution de sa doctrine de l’État éclaire d’un jour nouveau l’affrontement entre ses partisans et ses adversaires et explique, malgré les compromissions avérées de Carl Schmitt avec le nazisme, la persistance de sa pensée dans la vie intellectuelle après Nuremberg.
Détails de Carl Schmitt, penseur de l'Etat : Genèse d'une doctrine
Titre du livreCarl Schmitt, penseur de l'Etat : Genèse d'une doctrineAuteurSandrine BaumeISBN-102724610547CatégorieLivresNom de fichiercarl-schmitt-penseur-de-l-39-etat-genèse-d-39-une-doctrine.pdfVous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Carl Schmitt, penseur de l'Etat : Genèse d'une doctrine. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.
Voilà donc ce que peut être une thèse en philosophie !Si l'on comprend que le lectorat captif que constitue un jury de thèse n'ait pas besoin d'être conquis, il n'en va pas de même du public potentiel d'un livre: quelques illustrations n'auraient pas déparé ce traité, à commencer par la frimousse du "juriste allemand" lui-même, avec ses faux airs d'acteur hollywoodien.Des témoignages de personnes ayant connu le "juriste" (mort en 1985) auraient sans doute enrichi ce livre (même si l'on comprend qu'une telle inclusion - sans parler du travail qu'elle implique - puisse paraître suspecte dans le cadre d'une stricte dissertation), et une pincée d'audace dans les conclusions n'aurait pas nui, quitte à ce que le texte soit retravaillé après l'obligatoire soutenance. Mais la subsistance d'une faute d'orthographe dans la préface fait douter que le texte ait seulement été relu avant sa soumission aux rotatives !En conclusion, on ne peut que se féliciter que quelqu'un ait scruté toutes les productions de Schmitt sous l'angle de l'"Etat": un tel travail n'est pas à la portée (matérielle et/ou intellectuelle) de quiconque. Reste à être convaincu que c'est là-dedans que résident les réponses aux questions qu'on pourrait se poser sur l'évolution des états modernes et de leurs bases juridiques.
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